LES DIFFÉRENTS ÉTATS D'UNE CRÉOLISATION EN ART  

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© Bruno PEINADO, Sans titre (close encrounter),2009

Sans titre, Le gris du ciel,2009

SANS TITRE, UNE MACHINE POLYGAME

SANS TITRE, LE GRIS DU CIEL

Installée sur le toit de la tour de la Friche la Belle de Mai, l’oeuvre veille sur la cité phocéenne et diffuse des écran de couleurs. Composée d’un écran de 18 mètres de long et de 2,40 mètres de haut comprenant lui-même une grille de 72 caissons lumineux s’éclairant par intermittence et pouvant se teinter individuellement, et de manière aléatoire, d’à peu près toutes les couleurs de toutes les gammes chromatiques, l’oeuvre adresse des signaux de couleurs que l’ont peut comparer à un phare dans une ville.

Renvoyant directement au panneau lumineux de la scène finale du film de Steven Spielberg, Rencontre du troisième type, l’oeuvre de Bruno Peinado dit son intention de créer du langage. Une langue qui s’invente à chaque instant et s’adresse aux voyageurs avec conviction. L’interface qui, dans la fiction, sert à communiquer avec les extraterrestres, devient ici, posée sur ce toit haut de cinq étages, «une sculpture signe» qui regarde en direction des voies de chemins de fer menant à la gare Saint-Charles et interpelle les nouveaux arrivants ainsi que les habitants du quartier. L’oeuvre entre avec conviction en résonance avec la réalité de Marseille ville métisse.

Bruno Peinado crée une langue inconnue qui s’énonce silencieusement à coup de lumière, qui se compose au rythme des teintes chromatique, qui se réinventent au fur et a mesur, Peinado invente une musique visuelle qui joue et tente sans cesse d’établir un contact avec l’autre. Une sculpture en perpétuelle régénération non statique mais vivante.

L’oeuvre obéit à un programme informatique qui fonctionne comme une partition de musique se jouant à différents moments de la journée.L’oeuvre de Bruno Peinado fonctionne comme un signe d’ouverture et du dialogue avec le monde et les visiteurs qui débarquent à Marseille. Elle est aussi une langue mystérieuse qui signale une volonté de devenir universel et d’en finir avec une négation de langue propore à chaque pays pour se comprendre. Avec Sans titre, une machine polygame, Sans titre, Le gris du ciel, Bruno Peinado propose une sculpture active qui contient une parole à décoder, universelle. Bruno Peinado arrive a créer du sens et un language universel et créolisé.

FÉLIPE LINARE

© Felipe Linares, Léonardo Linares-Vargas, David Linares-Vargas -Mexicains vivant à Mexico- , Léon-Mariposa, 1989, papier mâché 58,8 x 59 x 48 cm

À la suite d’une créolisation* peut naître une hybridation.

Comme nous pouvons le voir sur la sculpture Lion-papillon de Felipe Linares.

Félipe Linares fait intervenir différents éléments et parties animale au sein d’un même espace . (Des ailes de papillion, une tête de lion, des pattes de lézare, des griffes, un assez long cou , des mains humaines, des oreilles de lapin et des écailles de poisson.) Lion papillion est une sculpture riche de par ces enprunt de différents éléments animaux mais aussi par la large palette de couleur qu’elle nous donne à voir, allant du jaune au rouge en passant par le orange, du vert, bleu et noir. toutes les couleurs de la Quadrichromie. Un personnage hybride se crée.

La sculpture Léon-Mariposa possése des caractéristiques d’être humain, des attributs agressifs tels que les griffes, les dents, les écailles dréssées) et d’autres doux comme les ailes et les couleurs. La sculpture est petite et précieuse. Le regard est dirigé vers le haut comme s’il la sculpture Léon-Mariposa était étonnée

Félipé Linares reussit à creer un être hybride, une créature syncrétique.