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les MAGICIENS DE LA TERRE
L'exposition Les Magicien de la terre à réunit dans un même espace d'exposition des oeuvres et des artistes de cultures et de sphères différente. Elle a contribué à un dialogue d'éléments de différentes cultures et à favorisé l'échange artistique géographique.
Annie Cohen-Solal, Jean Hubert Martin - MAGICIENS DE LA TERRE RETOUR SUR UNE EXPOSITION LEGENDAIRE - Editions Xavier Barral - Centre Pompidou Editions Xavier Barral - Centre Pompidou
" Magiciens " Une appellation hors norme en occident :
- " L'appellation de magiciens est à mon avis plus importante que celle d'artistes, écrivait récemment Huang Yong Ping, car elle inclut et dépasse la définition même de l'art, surtout maintenant, depuis que les concepts d'art et d'artistes sont morts maintes et maintes fois. Magiciens est une prophétie d'avenir, et l'artiste devient un diseur d'oracles."
p5 - Alain Seban
Hou Hanru (...) définit l'artiste comme un "individu libre, qui voyage à travers le monde et renouvelle son engagement dans chacun des lieux spécifiques qu'il investit, évitant ainsi les déterminations imposées par le regard des autres, et surtout, par là-même, l'écueil de l'exotisme
p6 - Alain Seban
Je trouve très intéressante l'appellation "Magiciens" pour définir une nouvelle génération d'artiste. Je suis en accord au terme "Magiciens" car comme Huang Yong Ping le dit il dépasse la définition de l'art. Il va au-delà de la simple définition de l'artiste, Il dépasse les frontières. D'autant plus que le mot artiste est de nos jours banalisé et perd de son sens. Le,"Magicien" s'inspire de tout ce qu'il peu, de tout les apports dont il bénéficie à travers le monde pour donner à voir une chose inédite, unique , une chose nouvelle hors du commun qui donne du plaisir et qui donne à réflechir.
Tous ces objets, d'ici ou d'ailleurs, ont en commun d'avoir une aura. (...) Ils sont destinés à agir sur le mental et les idées dont ils sont le fruit.(...) Ils communiquent un sens. (...) C'est par le mot de "magie" que l'on qualifie communément l'influence vive et inexplicable qu'exerce l'art.(...) p133 - Jean-Hubert Martin
L'exposition met en avant les artistes méconnus et comme le dit Jean-Hubert Martin "Invisibles". p 5
- "fustigeait, dans un parti pris politique résolument anticolonial, "parmi les survivances de l'arrogance de notre culture [...] l'idée communément admise qu'il n'y a de création en arts plastiques que dans le monde occidental ou fortement occidentalisé" .
p5 - Alain Seban
Cette démarche est particuliérement intéressante, car l'art existe partout ailleurs dans le monde, aussi bien en Europe, qu'en Afrique, en Amérique, en Asie, en Polynésie et Océanie, ect... qu'ont le veuille ou non. Il n'existe pas de race supérieure capable de faire de l'Art et de race soi-disant inférieure incapable d'actes artistiques. Il n'y a pas d'art majeur ni d'art mineur pour moi. Cette exposition à poussé et a mené à la découverte et à la reconnaissance occidental d'un art non occidental d'ailleurs. L'exposition Les Magiciens de la terre à remis en question l'occident, sa prétention, son ethnocentrisme ainsi que sa vision unique des canons de l'art occidental.
L'exposition les Magiciens de la terre apporte donc une nouvelle conception de l'art, elle "réuni ceux qui ne répondaient pas à l'appellation conventionnelle d'"artistes" contemporains : une minorité ethnique d'Afrique, des moines tibétains, des Aborigènes, ect. Ils ne se considéraient en rien comme des "artistes", plutôt comme des fabricants de choses quotidiennes mais essentielles qui, toutes, jouaient des rôles bien précis dans leurs prières et rites coutumiers." Néanmoins, se trouve à l'intérieur de cette exposition une dénaturalisation de certaines oeuvres non occidentales comme la " Maison,1989 de Esther Mahlangu car elle n'est plus dans son contexte d'origine en Afrique du Sud mais est transportée et transfigurée ailleurs, dans un contexte d'exposition en occident à paris. Elle ne remplit donc pas toutes ces fonctions de base, car Esther Mahlangu ne vit pas dans cette maison. Elle là donne à voir au monde. Cependant, la maison affirme bien son identité culturelle n'debele face à l'apartheid.
" Présentés en regard d'oeuvre d'art contemporain, ces objets de tous les jours remettaient ces dernières en question et même à mes yeux les transcendaient (...) Le préjugé, désuet et naïf, que j'avais alors plaçait l'art contemporain à l'avant-garde de la civilisation occidentale, hors de portée du "primitif" p 28 - Tatsuo Miyajima
C'est la dernière fois que la France s'est trouvée à l'avant-garde du monde avec cette initiative authentiquement culturelle. p 28- Tastuo Miyajima
"J'ai considéré (...), que la globalisation de la scène artistique représentait un enjeu stratégique prioritaire et j'en ai fait l'un des axes essentiels autour duquel articuler de nouveau projet de l'établissement. Ainsi l'ouverture aux autres continents (...)
p5 - Alain Seban
Ces oeuvres résultent néanmoins de désirs et de décisions complexes, elles sont chargées d'intentions, d'aspiration, de critiques et de stratégies. (...) il n'en reste pas moins que ce terrain d'activité, cette discipline tiennent dans notre société la place dévolue au spirituel ou au métaphysique, à ce qui transcende le matériel ou le rationnel.(...) S'il n'y avait pas, pour ceux qui les manipulent, de la magie derrière ces pratiques (...) comment expliquer ces flambées et ces investissements? Cette définition exclut les objets décoratifs et artisanaux, sous réserve que ces catégories établies par notre culture une fois encore, aient une signification appropriée. (...)
p133 - Jean-Hubert Martin
Magiciens de la terre devint sans conteste une exposition nécessaire qui représentait l' "amorce d'un changement" et l'ouverture à d'autres formes d'art - permettant ainsi, selon Yves Michaud, " d'ébranler un peu plus nos certitudes". p 346 - Annie Cohen-Solal
Magiciens de la terre consista donc non seulement à réunir des artistes issus de régions du monde autres que l'Europe occidentale et l'Amérique du Nord, mais aussi à présenter des artistes négligés au sein des circuits occidentaux. p 355 - Mark Francis
L'exposition offre donc un point de résistance contre l'homogénéisation induite par le marché de l'art qui donnait à voir un art " presque le même, mais pas tout à fait " (Homi Bhabha, Les lieux de la culture : une théorie postcoloniale, 2007).
Cette exposition nous permet de revenir sur l'émergence de nouveaux regards, discours théoriques, critiques, et pratiques curatoriales émanant de sphère africaines.
Magiciens de la terre Colloque international 27-28 Mars 2014 Grande Salle, Centre Pompidou.
L'exposition les Magiciens de la terre aborde les relations entre les cultures.
L'exposition " témoignait de cette possibilité de dialoguer entre gens de cultures différentes." p 347 - Annie Cohen- Solal
L'exposition pose les questions de : Comment représenter l' "autre" ? Comment éviter l'ethnocentrisme des choix ? Comment (...) faire dialoguer des créations revendiquées comme artistiques avec des créations d'ordre religieux ou bien encore avec des créations traditionnelles?
p345 - Annie Cohen-Solal
L'exposition interroge " les questions soulevés par l'élargissement géographique " questionnent un rapport aux frontiéres géographiques de l'art " et esthétique de l'art contemporain au-delà des frontiéres et des canons occidentaux. "
Il s'agissait d'étendre les frontiéres géographiques de l'art ce qui est une très bonne chose et un progrèts considérable pour une exposition de déroulant en 1989, il s'agissait donc d'être en avance sur son époque et dépasser les idéologies et l'ethnocentrisme de l'occident pour proposer cette exposition pas commune et dérangeante en ce temps.
Donc l'exposition Les Magiciens de la terre questionne le périmètre de l'art qui est constamment élargi en allant au-delà de l'altérité non occidentale. Une prise de conscience suivi l'exposition permettant à l'art contemporain non occidentale d'émerger, d'entrer en contact et en dialogue avec un réseau artistique mondial.
-p1 Magiciens de la terre Colloque international 27-28 Mars 2014 Grande salle, Centre Pompidou
Les enjeux et les interrogations de l'exposition :
Comment représenter l'Autre ? Qu'est-ce qu'un artiste aujourd'hui en Afrique, en Inde, en Chine, en Australie ? Quel rôle joue-t-il désormais (...) "faire bouger les lignes et étendre le concept d'art"
p 6 - Alain Seban
Magiciens de la terre fut (...) une réflexion sur la fonction du musée (...) une hypothèse pour penser l'exposition et sa finalité, la volonté réelle de "rassembler en un même lieu ce qui ne l'est jamais" p 7 - Bernard Blistène
Magiciens de la terre fut aussi un "essai" fondé sur la conviction qu'une exposition pouvait interroger ses propres objectifs, La tentation d'une interprétation du monde et la conscience qu'il fallait se risquer à le penser autrement. p 7 - Bernard Blistène
Les questions que l'exposition avait soulevées irriguent (...) l'histoire de la mondialisation et les études postcoloniales. p346 - Annie Cohen- Solal
Une originalité et de l'inventivité a été constaté par rapport au contexte culturel occidental.
La sélection des artistes c'est faite en fonction de :
- La relation de l'artiste à son milieu environnant p135 - Jean-Hubert Martin
Comme Cheri Samba qui compare et qui porte un regard critique sur notre société occidentale et celle de son pays le Zaire.
-L'adéquation de l'artiste et de l'oeuvre. Ses intentions et ses désirs doivent se révéler (...) être vérifiables dans l'oeuvre, témoin de son engagement dans le monde sensible.
L'énergie que développe l'artiste le conduit à radicaliser ses idées, traduites en formes selon des procédés extrêmes.
Les occidentaux ont été choisis en fonction des relations établies dans leur oeuvre avec d'autre cultures, soit par réel intérêt (...) soit par leur origine.
Les critères portent plus sur un processus de création que sur les qualités formelles des oeuvres. L'exposition entend montrer la diversité de la création et des multiples directions.
Tous les objets rassemblés ont été choisis parce qu'ils font du sens, même si ou justement parce que ce sens est intraduisible en mots.
p 134 - Jean-Hubert Martin
Un état d'esprit et une France centrée sur elle-même :
L'idée communément admise qu'il n'y a de création en arts plastiques que dans le monde occidental ou fortement occidentalisé est à mettre au compte des survivances de l'arrogance de notre culture. Sans parler de ceux qui pensent toujours que, parce que nous possédons une technologie performante, notre culture est supérieure aux autres; même ceux qui déclarent sans ambages qu'il n'y a pas de différence entre les cultures ont souvent bien du mal à accepter que des oeuvres venues du tiers-monde puissent être mises sur un pied d'égalité avec celles de nos avant-gardes
Lorsqu'on est (...) confronté à des manifestations d'art archaïque ou l'art premier d'aujourd'hui, on s'empresse de les reléguer dans une catégorie de survivance de traditions ancestrales compléèement anachroniques. (...) d'un autre temps.
p131 - Jean-Hubert Martin
La réception de l'exposition Les Magiciens de la terre.
Une exposition qui mécontente certains :
Prenons quelques exemples : le New York Times déplorait l'absence d'artistes noirs americains; les bons socialistes bourgeois de Bombay étaient scandalisés par notre choix d'artistes tribaux qu'ils pensaient dépourvus de complexité ; des artistes formés dans les écoles d'art de Dakar ne pouvaient approuver le choix de figures singulières telles celle de Bruly Bouabré ou de Kingelez ; et Jean Fisher ne nous a jamais pardonné de ne pas avoir retenu son ami Jimmy Durham. Notre résistance délibérée aux canaux officiels et aux intérêts nationaux nous a assurément exposés aux feux de la critique anthropologique, qui a mis en question notre éclairage partiel sur les shamans, mais aussi de la critique de l'évolution de l'art, selon laquelle seuls les artistes occidentaux semblaient être modernistes, tandis que ceux du "tiers-monde" passaient pour manquer de formation. Il a fallu vingt-cinq ans pour que de nombreux critiques et conservateurs de musée comprennent que ces reproches simplistes ne voulaient pas tenir compte du rôle joué par des animateurs du modernisme (...) Toute la question de l' "authenticité" ou du "contexte" fut présentée comme une sorte d'erreur de catégorie (...) p355 - Mark Francis
.
L'exposition est devenu un objet d'affrontements d'idéologies mais pour Jean-Hubert Martin elle n'était qu'un sujet de plaisir.
" Magiciens de la terre se proposait donc d'exercer un regard relativisant la théorie exclusive de l'art contemporain, qui repose sur des jugements formels et des modes qui s'affirment comme des absolus. " p376 - Jean-Hubert Martin
L'ouverture progressive aux autres cultures et l'abandon des querelles esthétiques qui faisaient encore rage au siècle dernier semblent laisser la place à un éclectisme de bon aloi. p377 - Jean-Hubert Martin